Accueil > Outils et ressources pédagogiques par domaine d’apprentissage > Education artistique > Arts visuels > Arts visuels : LE PAYSAGE

Arts visuels : LE PAYSAGE

Publication :

Le paysage dans la peinture
Activités en Arts Visuels autour de la notion de « paysage  »
Documents proposés par Jean-Luk Fages

LE PAYSAGE DANS LA PEINTURE

 

 

ACTIVITES EN ARTS VISUELS AUTOUR DE LA NOTION DE "PAYSAGE"

Comment représenter un paysage avec une seule couleur ?
Notion de dégradé, valeurs, camaïeux, monochrome, couleur chaude/froide, 1aire/2aire
On demande aux élèves d’identifier un type de paysage : urbain, montagne, mer, désert…
Consigne : En utilisant une seule couleur (noir et blanc autorisés) tu dois évoquer ce paysage.

 

  • Support : carré de carton ondulé de 30x30
  • Médium : pastel gras, encre, eau
  • Outil : pinceaux, brosses
  • Geste : remplir tout le support

Remarque : on fait varier les supports, les médiums, les outils. On fait verbaliser les constats, les effets, les moyens de les obtenir, on liste les actions (frotter, estomper, gratter, etc.)

 

 

Comment peindre à partir d’un paysage proche ?
Une promenade autour de la classe, de l’école pour observer le paysage, pour se l’approprier via un regard orienté. Il va falloir « aller à la chasse », repérer, caractériser et prélever des fragments de paysage pour en composer de nouveaux.

  • Isoler des formes (disque, triangle, carré, rectangle, cône, autres…)
  • Isoler des lignes (verticales, horizontales, obliques, brisées,
  • courbes…) Isoler des couleurs (je cherche du rouge, du noir, etc.…)
  • Isoler des mots (je cherche des écrits…sur le sol…sur les murs…sur des vitres…)
  • Isoler des matières (je cherche du mou/dur, lisse/rugueux, froid/chaud, mat/brillant, etc.)


Tous ces éléments (formes, lignes, couleurs…) dont on a gardé des traces (photos, croquis, dessins) vont permettre de composer un nouveau paysage nourri de la réalité objective des élèves.
Consigne : A partir de ce qu’on a vu lors des « promenades », compose un nouveau paysage où tu aurais envie de vivre.

 

  • Support : papier épais ou carton léger (format panoramique 30x60)
  • Médium : acrylique, sable, poudre, épaississant quelconque
  • Outil : pinceaux, spatules fabriquées, outils détournés
  • Geste : remplir toute la feuille

Remarque  : on peut faire varier les supports, les médiums, les outils. On fait verbaliser les constats, les effets, les moyens de les obtenir, on liste les actions mises en oeuvre.

 

Comment peindre à partir d’un paysage proche ? (suite)

Au cours d’une promenade on choisit (via un cadrage) un fragment d’un paysage que l’on dessine, croque ou photographie. On note l’heure, la saison, les conditions de lumière, etc.
En classe on propose deux images à concevoir que l’on collera dos à dos (recto/verso)
Consigne : vous élaborez deux images de ce même paysage en jouant sur une opposition  :

 

  • Jour/nuit
  • Hiver/été
  • Préhistoire/aujourd’hui
  • Aujourd’hui/futur très éloigné
  • Réel /imaginaire
  • Réel/fantastique (inquiétant, étrange, sombre, etc.)

Les élèves choisissent un support, un ou plusieurs médiums, des outils parmi un panel proposé par l’enseignant. Il peut y avoir des étapes intermédiaires, de dessins, d’essais divers.
Remarque  : on peut faire le même travail avec des paysages provenant de magazines, d’albums, de livres d’art, de BD, etc.

 

Comment transformer un paysage ?

A l’aide d’éléments collectés lors d’une « promenade » et rapportés en classe, on propose une action plastique sur ces éléments en vue d’une installation éphémère future.
Les éléments collectés peuvent être classés en fonction de :

 

  • La couleur
  • La forme
  • La taille
  • La matière (naturelle : bois, minéral, végétal, etc.) / (artificielle : papier, plastique, métal, etc.)
  • L’aspect : lisse/rugueux, opaque/transparent, mou/dur, etc.
  • La masse : lourd/léger, dense/aéré, etc

Consigne : vous vous choisissez un nombre importants d’éléments (petits cailloux, branches, fragments d’objets) que vous allez transformer avant une installation. Pensez à l’endroit où vous allez installer vos éléments transformés.
Remarque : On peut faire émerger (voire contraindre) plusieurs types de transformation : on peint, on fragmente, on attache, on colle avec…, on emballe, on déchire, on coud, on perce, on aplatit, on froisse, on déguise, on associe, on assemble, on accumule, etc


Comment peindre à partir d’un paysage proche ? (suite)


Au cours d’une promenade on choisit (via un cadrage) un fragment d’un paysage que l’on dessine, croque ou photographie. On note l’heure, la saison, les conditions de lumière, etc.
En classe on propose deux images à concevoir que l’on collera dos à dos (recto/verso)
Consigne : vous élaborez deux images de ce même paysage en jouant sur une opposition  :

 

  • Jour/nuit
  • Hiver/été
  • Préhistoire/aujourd’hui
  • Aujourd’hui/futur très éloigné
  • Réel /imaginaire
  • Réel/fantastique (inquiétant, étrange, sombre, etc.)

Les élèves choisissent un support, un ou plusieurs médiums, des outils parmi un panel proposé par l’enseignant. Il peut y avoir des étapes intermédiaires, de dessins, d’essais divers.
Remarque  : on peut faire le même travail avec des paysages provenant de magazines, d’albums, de livres d’art, de BD, etc.

 

 

Comment peindre un paysage d’eau ?
Si possible, aller remplir des bouteilles en plastique avec de l’eau qui ne sort pas d’un robinet (lavoir, source, fontaine, Oise, etc.) Ce faisant on s’interroge sur le circuit de l’eau, sur les paysages qu’elle traverse, sur son long cheminement.
Consigne : sur la bouteille vous allez peindre un paysage imaginaire traversé par cette eau.

 

  • Support : bouteille en plastique (varier les tailles, les transparences, les contenances)
  • Médium : peinture, colle vinylique (pour meilleure adhérence), sable, granules, etc.
  • Outil : pinceaux divers
  • Geste : on ne couvre pas toute la bouteille, on laisse voir un peu de l’eau qu’elle contient.

Variante : Avec toutes les bouteilles transparentes on peut aussi proposer une installation.
On utilisera l’eau prélevée (au lavoir, à la fontaine, etc.) pour emplir les bouteilles
Avec de l’encre, on colore l’eau sur des critères établis collectivement : du plus clair au plus foncé, du plus rouge au plus jaune, etc.
On installe les bouteilles à proximité de la source, du lavoir, (ou ailleurs) et on prend une photo de toutes les bouteilles qui ont été agencées en fonction du lieu d’exposition.

 

Menu