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Document de présentation de l’animation : Structuration de l’espace au cycle 2

Publication : par patrice lesellier

Animation du 3 décembre 2009

ANIMATION STRUCTURATION DE L’ESPACE : MERCREDI 3 DECEMBRE 2009 – circonscription de Sannois



(sources : documents d’application d’accompagnement des programmes 2002 + programmes 2008)

Le concept de structuration de l’espace recouvre plusieurs domaines disciplinaires selon le type de compétences développées :

 Repérage et orientation

 Relations et propriétés géométriques

 Solides et figures planes

en mathématique (géométrie), maîtrise de la langue (compréhension et description), EPS (activités d’orientation), découverte du monde (se repérer dans l’espace, de l’espace familier à l’espace lointain).

La structuration de l’espace peut être définie comme l’ensemble des connaissances nécessaires à l’enfant pour contrôler ses rapports usuels avec l’espace.

Cet apprentissage conduit à prendre, mémoriser, exploiter (en particulier communiquer) des informations spatiales pour se :

  déplacer

  reconnaître des objets

  construire des objets
et pour :

  repérer

  situer

  guider

  communiquer

C’est le cas, par exemple, de l’utilisation des cartes et des plans en situation réelle.
Les compétences développées constituent les bases nécessaires à toute maîtrise fine de certaines activités humaines qui se développent en relation avec l’espace.

Ainsi, la représentation des objets en perspective pose des problèmes importants à des élèves de quinze ans s’ils n’ont jamais eu l’occasion de s’interroger sur la différence entre ce qu’ils voient d’un objet et ce qu’ils en savent.

La structuration de l’espace doit être développée tout au long de la scolarité ; elle doit retenir toute l’attention des enseignants du cycle 2 et constituer un objet de préoccupation permanente en liaison avec d’autres disciplines comme l’EPS ou la géographie.

Cet apprentissage nécessite l’organisation d’activités se déroulant dans l’espace réel, mettant en liaison, le cas échéant, cet espace avec certaines de ses représentations (maquettes, photos, plans). Un travail limité à des espaces évoqués ou représentés, sans mise en relation effective avec un espace réel, ne permet pas la construction de connaissances efficaces.


Compétences (document d’application des programmes 2002) :
– Dans l’espace proche, connaître et utiliser le vocabulaire lié aux positions relatives ou à la description de déplacements (devant, derrière, entre, à gauche de, à droite de, sur, sous, dessus, dessous, en dessus de, au-dessous de).
– Situer un objet, une personne par rapport à soi ou par rapport à une autre personne ou un autre objet.
– Situer des objets d’un espace réel sur une maquette ou un plan et, inversement, situer dans l’espace réel des objets placés sur une maquette ou un plan.

Les notions de repérage et d’orientation sont souvent présentes simultanément dans les problèmes proposés aux élèves.

On peut distinguer, au cycle 2, deux espaces fondamentaux pour l’élève : l’espace proche dans lequel il évolue (salle de classe, cour de récréation, etc.) et l’espace de la feuille de papier.

De nombreuses situations proposées dans l’espace environnant fournissent des occasions d’observer une même réalité sous différents angles, de confronter les points de vue correspondants ou d’anticiper un point de vue en fonction d’une position supposée d’un observateur. Il s’agit de mettre en place le vocabulaire se rapportant aux positions relatives dans l’espace, dans le prolongement des connaissances construites à ce sujet au cycle 1.

Les environnements proches de l’élève, tels que la salle de classe, le préau, la salle de sport, la cour de récréation, seront privilégiés par rapport à la seule utilisation de représentations, d’images, de photos.

Le vocabulaire ne sera pas utilisé pour lui-même, mais en situation, pour :
– placer un objet, indiquer sa position afin de l’identifier ;
– reproduire une disposition d’objets ;
– guider le déplacement d’une personne ou d’un objet programmable.

La complexité du vocabulaire spatial doit être l’objet d’une grande vigilance. D’une part, la description d’une position varie en fonction de l’observateur (selon que l’on est d’un côté ou de l’autre d’une feuille posée horizontalement sur une table, par exemple). D’autre part, certaines expressions sont interprétées différemment selon que l’objet de référence est ou non orienté : « à droite dans une voiture » a un sens absolu alors que « à droite d’un arbre » a un sens relatif (dépendant de l’observateur).

Il s’agit de commencer à familiariser les élèves avec les relations qui existent entre un espace réel et des représentations de cet espace telles que des photographies, des maquettes ou des plans.

On peut utiliser un plan incomplet apporté par l’enseignant (par exemple le plan de la classe) pour faire identifier les éléments représentés et le compléter ou encore se servir d’un plan pour rechercher un objet caché ou réaliser un montage simple.

Les élèves sont sensibilisés à la nécessité d’orienter le plan par rapport à la réalité.

Situations proposées lors de l’animation :


3 types d’activités liées :

Activités de repérage (sur une feuille, dans la classe, dans la cour)
Activités d’orientation (dans la classe, dans la cour)
Activités de point de vue (sur une feuille, dans la classe, dans la cour)

1) placement et objet caché sur l’espace d’une feuille
2) situation de loto de formes géométriques
3) construction de la notion de plan et utilisation de maquettes
4) parcours chronologie dans la cour
5) parcours rallye photo dans la cour
6) parcours codage itinéraire dans la cour

Des propositions de prolongement dans le domaine de la découverte du monde (notion d’échelle) et des arts visuels (description de paysages) .

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